Un local commercial est un bien immobilier dont la finalité est non pas de devenir un domicile, mais d’abriter une activité commerciale. Il faut toutefois différencier l’achat d’un fonds de commerce, qui ne comprend que la licence, la clientèle et le droit au bail, de l’achat d’un local commercial à proprement parlé.

Dans le premier cas, l’acquéreur n’est pas propriétaire du bien immobilier et doit s’acquitter d’un loyer, il achète seulement le droit d’exercer l’activité commerciale pour laquelle le bien est accrédité et, éventuellement, les moyens pour le faire (stock, mobilier, etc.).

Avec l’achat du local commercial, en revanche, l’acheteur devient propriétaire des murs. Il peut investir dans n’importe quel bien immobilier, même si aucune activité commerciale n’y a été exercée.

Les questions essentielles avant de se lancer dans l’achat d’un local commercial

Il est important de choisir un emplacement qui convient à l’activité de votre entreprise. Le centre ville est préférable pour tout ce qui est boutique, alors que des zones industrielles sont peut-être plus adaptées à des entreprises de service.

Connaître la fiscalité de la commune où se situe le local peut aussi être un critère important. Les zones franches peuvent être privilégiées, notamment pour les entreprises qui démarrent.

Ensuite, il est préférable de faire une liste de toutes les facilités indispensables à la réussite de l’entreprise. Avez-vous besoin d’un espace de stockage ? Quelle est la superficie nécessaire ? Le lieu répond-il aux normes en vigueur ? Ce sont autant de questions qui doivent orienter votre choix.

Il est aussi essentiel de s’assurer que le type d’activité est bien autorisé par la commune où se situe le local commercial que vous comptez acquérir. Faire appel aux services d’une agence immobilière spécialisée dans la vente de locaux commerciaux peut s’avérer judicieux ; vous bénéficierez ainsi de précieux conseils.

Locaux commerciaux : comment financer l’achat

Pour les entreprises de moins de 3 ans, il est possible de bénéficier du PCE (Prêt à la Création d’Entreprise). Le montant prêté est alors compris entre 2 000 et 7 000 euros qui doivent être remboursés sur 5 ans, sans que l’entrepreneur n’ait à engager de caution personnelle.

Pour les montants plus élevés, le crédit-bail immobilier peut être envisagé. Il s’agit dune location avec option de vente. L’avantage est que les loyers versés peuvent parfois être déduits des impôts.

Les prêts d’honneur, les crédits solidaires peuvent également venir en aide aux jeunes entrepreneurs. Ces derniers peuvent également faire appel aux subventions qui, toutefois, ne peuvent être attribuées que selon certains critères comme un apport personnel d’au moins 25 % et l’assurance que l’entreprise restera dans la région un certain temps.

Si un prêt bancaire s’avère inévitable, il faut, bien entendu, faire marcher la concurrence entre les banques afin d’obtenir les meilleurs taux.

Surtout, avant de lancer une activité dans les locaux commerciaux, il est absolument indispensable d’avoir fait toutes les déclarations exigées auprès de la chambre de commerce et des organismes publics comme l’URSSAF.

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